• Coup de coeur ♥ la MAISON DES PETITS BONHEURS

    photo par chaPitre.com

     

    LA MAISON DES PETITS BONHEURS

    par Colette Vivier

     

    « Je m'apelle Aline Dupin : j'ai onze ans depuis le 16 août, Estelle a douze ans. Riquet a six ans et demi. On habite 13 bis, rue Jacquemont, la maison qui est juste en face de la cour du charbonnier. Ainsi commence le journal d'Aline, chronique d'une vie constellée de petits soucis et de grandes craintes, de grandes joies et de petits bonheurs : une composition ratée, une copine énervante, une si jolie robe neuve, l'absence de maman pour des jours qui semblent trop longs... On y respire le parfum d'un Paris un peu disparu et la générosité d'un écrvain qui sut si bien donner aux enfants la littérature qu'ils méritaient. »

    La Maison des Petits Bonheurs est un livre bien singuliers, relatant cependant la vie normale d'un petite parisienne d'onze ans. Un jour, sa mère doit partir de la maison quelques temps, et arrive tante Mimi qui s'occupera de la maisonnée quelques temps... Et y impose ses lois. Les jours deviennent longs, s'ensuivent joies et peines d'un petit frère qui fait des siennes, une grande soeur chouchoutée, une institutrice amicale et un nouveau voisin bien étrange... Rien de trop beau pour la Maison des Petits Bonheurs.

    Personnellement, c'est un de mes livres préférés d'enfance : Je l'ai lu et relu maintes fois, même plus vieille. C'est une histoire très simple, avec des gens simples, mais si bien tournée qu'on ne peut s'empêcher de suivre le récit avec toutes les émotions du monde... Qui finissent dans une joie tout aussi simple. C'est un livre que je conseille à tout le monde : Il faut le lire une fois dans sa vie, c'est sûr! Si vous vous croyez trop vieux... Filez à la bibliothèque et replongez dans l'enfance!


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  • Appréciation ♦ les CARNETS DE DOUGLAS

    photo par Renaud-Bray

     

    LES CARNETS DE DOUGLAS

    «  Une passion comme au cinéma, qui se déploie à l'ombre d'un arbre, d'une clarinette et

    de la beauté fragile du monde »

     par Christine Eddie

     

    Eh non, ce n'est pas un livre que j'ai acheté, mais un livre obligatoire dans notre cours de français. Ce n'est pas mon livre préféré, et de loin. Cependant, je m'efforce toujours de faire une critique constructive et de ne pas citer que les bons ou les mauvais points. Commençons donc par le résumé, qui est écrit sur la quatrième de couverture :

    « Le même jour, deux adolescents parviennent à fuir un destin qui les aurait emmurés. Ils se retrouvent, deux ans plus tard, à Rivière-aux-Oies, un village beaucoup trop discret pour figurer sur une carte. Au coeur de la nature généreuse et sauvage, ils s'aiment, à l'abri des rugissements du vingtième siècle. Jusqu'à ce que la vie, comme d'habitude, fasse des siennes. Fondu au blanc.

    Les années passent, Rivière-aux-Oies se métamorphose avec, en arrière-plan, une révolution à peine tranquille et le saccage des bétonnières. Une famille singulière s'improvise, malgré les ragots et en dépit des blessures. Un médecin au coeur rafistolé, une institutrice au nom imprononçable et une enfant surgie des bois vont peut-être permettre à Douglas d'entendre enfin la réponse du vent. »

    Donc, l'histoire raconte deux jeunes adultes, Romain et Éléna, aux passés difficiles, qui se rencontrent dans les bois (où Romain vivait) et tombent amoureux. Romain devient donc Douglas, et le couple continue sa vie dans les bois, liés par un amour fort -trop fort - même. Un jour, Éléna tombe enceinte, mais au tournant du chemin, la vie les surprends.

     

    Je dois avouer que c'est quand même un bon livre. Très simple, très doux également, ne vous attendez pas à un grand drame ou du suspens et de l'action tout le temps. Écrit par Christine Eddie, une romancière québécoise, Les Carnets de Douglas a remporté deux prix, et a été finaliste pour un troisième. Les histoires d'amour ne sont certainement pas mes préférées, mais j'ai bien aimé ce livre qui questionnait beaucoup (en arrière-plan, cependant) sur la pollution et la nature. Les personnages sont tout de même attachants mais peu réalistes. Quelqu'un connais un gars de dix-huit ans vivant dans les bois jouant de la clarinette? Moi non... De plus, si Eddie écrit bien, je n'aime pas la présentation du livre : Texte trop serré sur une page plus large, un « chapitre » (quoique non numéroté) dure pas plus de deux pages, on dirait que c'est toujours un résumé de la vraie histoire. En tout cas, si vous cherchez un petit livre sans prises de têtes, je vous le conseille!


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  • Bonjour!

    Et voilà, j'ai maintenant beaucoup trop de livres à lire : Cela devait arriver un jour, mais ça m'étonne que ce soit aujourd'hui. Les lectures obligatoires à l'école, quoique très faciles, ont ralenti un peu le tout, je dois donc recommencer à lire intensivement! Trois jours de congé en prévision, parfait! Voici ma petite liste de livres qui traînent malheureusement tous sur ma table de chevet, et que je dois lire impérativement ce mois-ci!

    Anglais

    • A Storm of Swords (George Martin) et la suite A Feast for Crows
    • Insurgent (Veronica Roots, suite de Divergence)
    • The Empty City (Erin Hunter)
    • Seekers, The Quest Begins (Erin Hunter)
    • Enter the Clans (Erin Hunter)
    • Sundancer (Shalley Peterson)
    • To Kill a Mockingbird (livre obligatoire en anglais, Harper Lee)

     

    Français

    • Ça, tome 2 (Stephen King)
    • Les Misérables (Victor Hugo)

     

    Quand je vous dis que je lis de tout! :D


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  • Appréciation ♦ DIVERGENCE

    photo par librairie Pantoute

     

    DIVERGENCE 

    « Un choix peut vous transformer. »

    par Veronica Roth


    J'ai lu ce livre cet été, étant une de mes rares lectures en français alors que j'étais en Pologne, j'en ai évidemment profité. Tout d'abord, je recommande le livre à ceux qui veulent une lecture assez facile et pas trop longue, sans prises de têtes et grandes réflexions. 

    Béatrice vit dans un monde où les gens sont classés dans cinq factions différentes : Altruistes, où elle vit avec ses parents et son frère, les Sincères, les Érudits, les Audacieux et les Fraternels. Mais arrive le jour où elle devra choisir : Rester avec sa famille, ou la quitter pour une autre faction au risque de rater « l'examen » d'entrée et de devenir une sans-faction, titre non-désiré plus que tout? Béatrice fait alors sont choix, et devient Tris, une Audacieuse qui suivra un entraînement sans pitié, alors que ses sentiments la rapprochent de quelqu'un de bien mystérieux, alors que l'orage de la révolution gronde au loin.

    Personnellement, j'ai lu ce livres en deux jours à peine. Il est très captivant, du début à la fin. À chaque chapitre quelque chose de nouveau arrive, et on ne s'y attends vraiment pas! Cependant, je trouve que faire mourir des enfants qui passent leur examen d'Audacieux est un peu trop forcé et fait très « Hunger Games », alors qu'ils vivent dans une ville avec des gens civilisés et « normaux ». Également, la relation entre Tris et le mystérieux personnage (je vais pas vous spoiler!) est plutôt prévisible, et un peu redondante. Désolé, c'est mon côté anti-relations-amoureuses-à-l'américaine-dans-les-livres. Mais tout de même, c'est un bon livre...

    Le tome deux est déjà édité en anglais, je l'ai : Je vous en donnerais des nouvelles! À savoir que dans un monde où on apprend à affronter ses peurs, il faudra bientôt apprendre à affronter le monde...


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  • À découvrir ♣ WATERSHIP DOWN

    photo par teacupinastrom (tumblr)

     

    WATERSHIP DOWN

    « All the world will be your enemy, Prince with a Thousand Enemies. And whenever they catch you, they will kill you. But first they must catch you, digger, listener, runner, prince with the swift warning. Be cunning and full of tricks and your people shall never be destroyed. »

    par Richard Adams



    Je vous présente un livre - ainsi qu'un film - qui a certainement marqué mon enfance et mon adolescence. Si peu de gens le connaissent, il est un de mes livres préférés, autant pour sa morale que sa beauté. 

    L'histoire entre moi et ce livre remonte à longtemps. Très longtemps. Lorsque j'habitais à mon village en Pologne, il y avait ce film. Ce vieux film que ma mère avait ramené de France, pour enfants. Je ne le conseille à personne qui a en bas de 10 ans, pour forte perturbation psychologique et cauchemars. Certes, les plus vieux peuvent écouter ou le lire, mais on en reconnaît que la vraie essence, que la vraie morale qui se cache, après quatorze ou quinze ans. Donc, oui, j'ai écouté le film Watership Down ayant  environ quatre ou cinq ans. Je n'en ai retenu qu'une bande de lapins déguerpissant un endroit maudit, puis se battant avec d'autres. C'est un film très cru, 

    À découvrir ♣ WATERSHIP DOWNbeaucoup plus que le livre, et très sanglant d'ailleurs. Puis, j'ai revu la vieille cassette VHS en retournant en Pologne il y a de cela quelques années, puis à chaque été ce fut un combat pour ne pas trop la regarder (la cassette - même pas le film). Finalement, il y a environ deux ans, je l'ai ré-écouté (en anglais, bien sûr), et j'en suis totalement tombée amoureuse. C'est une histoire magnifique. La plus magnifique que vous n'aurez jamais vu.

    Ce sont des lapins.

    C'est certes la première phrase qui vous viendra à l'esprit. N'est-ce pas des contes de fées pour enfants? En effet, Richard Adams, l'auteur, habitait dans un petit comté d'Angleterre, et passait ses dimanches à se promener dans les environs avec des enfants, racontant des histoires représentant les petits lapins habitant sur la colline de Watership Down (tel était son nom). Puis, ces contes évoluèrent, jusqu'au point d'écrire un livre. Bien sûr, si le contenu était alors adapté aux enfants, la dureté et la morale de l'histoire sont beaucoup plus difficiles à cerner. 

    Commençons avec le résumé du livre. Ce sont donc des lapins. Le livre commence par la création du monde selon eux : Un dieu tout-puissant nommé Frith aurait créé les étoiles et les planètes. Et sur une de ces planètes, il aurait créé des animaux, cependant tous pareils. Ils étaient tous amis, mais le peuple d'El-ahrairah commençait à grossir de plus en plus, et mangea toute l'herbe sur son passage. Les autres animaux étaient furieux, et Frith organisa une rencontre où il invita tous les animaux, cependant, El-ahrairah ne vint pas, sachant qu'il s'agissait d'un attrape. À cette rencontre, Frith donna un don à chaque animaux : Des crocs aux chiens, des griffes aux chats, la ruse du renard et le silence de la chouette, rendant chacun différent de l'autre. Puis il alla retrouver El-ahrairah, qui avait vu ses prédateurs venir.

    image par alexroadway (tumblr)

    Frith voulu lui faire part de son cadeau, mais le lapin ne voulait pas sortir du terrier qu'il creusait, laissant dépasser seulement sa petite queue, car il avait peur du Black Rabbit of Death (traduction : lapin noir de la mort) nommé Inlé. Mais le dieu lui donna tout de même son don : Sa queue grossit et devint blanche et touffue et ses pattes arrières s'allongèrent. C'est là que Frith dit à El-ahrairah : « All the world will be your enemy, Prince with a Thousand Enemies. And whenever they catch you, they will kill you. But first they must catch you, digger, listener, runner, prince with the swift warning. Be cunning and full of tricks and your people shall never be destroyed. » (Traduction approximative : Tout le monde sera ton ennemi, Prince avec Milles Ennemis. Et quand ils t'attraperont, ils te tueront. Mais avant, ils doivent t'attraper. Creuse, écoute, court, Prince avec la vive alerte. Soit rusé et pleins de tours et ton peuple ne sera jamais détruit.)

    Nous retournons donc à l'histoire principale : Les deux personnages principaux se nomment Hazel et Fiver (en français : Noisette et Quintain, vous comprenez pourquoi je préfère leur donner les noms originaux), vivant dans une garenne. Ils sont frères, et alors qu'Hazel est plutôt grand, alors que Fiver, le cinquième de la portée, est tout petit et a parfois des visions étranges, qui s'avèrent toutefois toujours vraies. Et ce jour là, il a une vision : Au coucher du soleil, une rivière de sang en coulera. Ils doivent donc partir, le ciel commence déjà à être rouge, mais personne ne veut les suivre. Finalement, ils réussissent à en convaincre quelques uns, et partent, sans toutefois leur chef.

    dessin par bugwork (tumlbr)

    À découvrir ♣ WATERSHIP DOWN Pendant une partie du livre les lapins devront parcourir multiples dangers, forêts, rivières et routes. Certains mourront, mais pour la plupart, survivre est d'une importance capitale. Ils arriveront donc à Watership Down, colline d'où ils peuvent voir « le monde entier » et donc se protéger des dangers. Cependant, les lapins se rendent compte qu'ils n'ont pas de femelles, et doivent vite en trouver, sinon c'est l'extinction de leur espèce. Ils vont donc braver les danger de la ferme de Nuthanger, et même aller jusqu'à Efrafas, la garenne du General, connue pour être surpeuplée. Cependant, the General, guerrier expérimenté et invaincu, les empêchera de prendre des femelles. Ils devront donc livrer une bataille sanglante, afin de choisir leur destin.


    J'ai adoré ce livre. La morale est tellement belle, rien qu'à y penser, je sens mon coeur grossir. L'univers est très complet, et on ne s'attend jamais à ce qui va arriver. J'aime beaucoup aussi les petites histoires racontées, par exemple celle où El-ahrairah se dévoue pour son peuple et va rencontrer le Black Rabbit of Death pour se sacrifier. À travers cette histoire, on se rend compte qu'en fait, on aime ces lapins. Ont s'y attache, on suit leurs péripéties avec joie et suspens. Une histoire qui nous fait réfléchir sur le dévouement de chacun, sur l'amitié, sur la survie, sur la vie, sur la mort, mais surtout... À accepter sa mort, comme une amie.

     

     

     

    « Inlé and El-ahrairah. I have come to give you my life...

    My life, for my people. »

     


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